Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 22:37
La Présentation de Jésus au Temple ou Chandeleur

 

Fêtée le 2 février, la chandeleur ou fête de la présentation est une fête chrétienne qui rappelle que, 40 jours après sa naissance, Jésus fut « présenté » au temple de Jérusalem (Luc 2, 22-39). En effet, la tradition juive voulait que le premier garçon né dans une famille soit « présenté » au temple et consacré à Dieu. Au Moyen Âge, on prit l’habitude de célébrer cette fête de la « Présentation » en organisant des processions où l’on portait des flambeaux ou des cierges qui étaient bénis ce jour là. D’où le nom de chandeleur : la fête des chandelles -en écho aux paroles de Syméon dans le temple, reconnaissant Jésus comme « lumière pour les nations ».

 

Après avoir allumé des cierges et prononcé en famille ou entre amis une prière de louange, il est de tradition de partager les crêpes. Crêpes dorées comme la lumière, rondes comme le soleil, que l’on attend au cœur de l’hivier.

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 09:08
VICTOIRE- L’agenda « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes
Pétition de plus de 32.000 européens, en 7 langues

 ROME, Dimanche 23 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'agenda européen « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes, dans sa nouvelle version et un supplément sera joint aux exemplaires déjà imprimés (cf. Zenit du 13 janvier 2011).


Rappelons que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, président de la conférence des évêques de France (CEF), a écrit au ministre français chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez, pour lui demander d'intervenir auprès de la Commission européenne, au sujet des agendas 2011 qu'elle a fait éditer pour les distribuer dans des écoles, et qui ne mentionnent aucune fête chrétienne, tout en mentionnant les fêtes des autres religions.

« Je voudrais savoir quelles sont les démarches entreprises par le gouvernement français auprès de la Commission européenne pour manifester votre désapprobation devant une telle atteinte aux convictions des chrétiens de notre pays (en pleine opposition avec les traités régissant l'Union européenne) et pour obtenir une réparation morale de ce qui est perçu légitimement comme un scandale », écrit le président de la CEF.


Une pétition lancée sur Internet le 12 janvier a reçu 32.000 adhésions, en 7 langues, en une semaine.

M. Wauquiez déclare avoir interpellé le commissaire européen chargé de l'impressio : « J'ai fait part de mon étonnement par écrit à John Dalli, commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, dont la direction édite l'agenda « Europa », et lui ai demandé de me faire savoir dans quels délais cette erreur pourrait être corrigée. Je ne manquerai pas de porter à votre connaissance des éléments de réponse. Cet épisode est l'occasion de rappeler qu'aucune discrimination religieuse n'est tolérée au sein de l'Union Européenne ».


John Dalli s'est engagé à envoyer un correctif aux écoles qui ont reçu l'agenda et à rectifier l'erreur dans les prochaines versions, en disant, dans une lettre à Mme Christine Bouti : « Nous allons envoyer rapidement un corrigendum à toutes les écoles de l'UE qui ont commandé l'édition 2010-2011 de l'Agenda. Ce corrigendum sera accompagné d'un addendum avec les congés officiels, y inclues les fêtes religieuses, dans les Etats membres. Ceux-ci seront également inclus dans les éditions futures de l'Agenda ».


« Ces dispositions me réjouissent, et manifestent la conscience de la Commission européenne de l'impossibilité de bâtir l'Europe en niant son histoire, sa culture et ses valeurs fondatrice », déclare Mme Boutin, ancien ministre, dans une lettre au président de la commission européenne, M. José Manuel Barroso.

La présidente du Parti Chrétien-Démocrate demande une audience à M. Barroso : « Par respect pour les nombreux signataires de notre pétition et afin de conclure cette affaire, je serais heureuse que vous m'accordiez une audience solennelle, afin de vous remettre officiellement cette pétition et la liste des signataires. Cela serait le signe de notre désir d'œuvrer ensemble pour faire grandir et rayonner une civilisation commune, pour ouvrir la page d'une Europe fière de son héritage, respectueuse des peuples et des nations et tournée vers l'avenir. »

source www.zenit.org

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:38

Tandis que le nouveau gouvernement français se met en place, celui du Vatican se prépare lui aussi à accueillir un nouveau « ministère » : le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Nouvelle évangélisation, ou bien plutôt ré-évangélisation ?

L’Église aussi se réorganise pour promouvoir la nouvelle évangélisation

De la même manière aujourd’hui, alors que les forces de l’Église dans nos pays de vieille chrétienté s’amenuisent, n’allons pas trop vite enterrer Celle qui a reçu les promesses de la vie éternelle !

Il existe encore, en France et ailleurs, des ferments vivaces, même s’ils sont peu nombreux, et l’Esprit continue de souffler. C’est pourquoi il importe de ne pas réserver cette expression de « nouvelle évangélisation » à une affaire de spécialistes de la mission, au point d’en faire une sorte d’appellation contrôlée, un label. Pour le pape, il semble que la nouvelle évangélisation soit tout sauf un ensemble de techniques de pointe au service de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Bien plus, il s’agit d’une « ré-évangélisation », et cela ne se fera pas sans la conversion de chacun d’entre nous.

C’est seulement ainsi, par son unité et avec la force que lui donne le Christ dans les sacrements, célébrés par de saints ministres du culte, que l’Église pourra affronter sereinement l’immense défi de la sécularisation en Europe.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 20:39

Au travail pour une France verte, verte de l'espérance de la vie naissante et de la renaissance d'une Eglise en France solide derrière son Pape et fidèle à l'Evangile.

CDI 11 novembre

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 20:32

.

1 Co 11, 23-26
Le repas du Seigneur
Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.

 

L’institution de l’Eucharistie, sacrement de la nouvelle Alliance

L'institution de l'Eucharistie

“Pendant le repas, Jésus prend du pain, le rompt et le distribue en disant : Ceci est mon corps. Il leur donne une coupe, dont ils boivent tous, et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour tous.” (Mc 14, 22-24)

C'est là la première Eucharistie. Ensuite Jésus ordonna à ses apôtres de le célébrer jusqu'à la fin du monde : “Vous ferez cela, en mémoire de moi” (Lc 22, 19) - Ce commandement de Jésus de répéter ses gestes et ses paroles ne demande pas seulement de se souvenir de lui et de ce qu'il a fait. Il vise la célébration liturgique (la messe), par les apôtres et leurs successeurs (prêtres), du mémorial du Christ, de sa vie,de sa mort, de sa résurrection et de son intercession auprès du Père (Le Christ est notre médiateur).

Dès le commencement l'Église a été fidèle à  c e commandement (Ac 2, 42-46).  C'était surtout le premier jour de la semaine (le dimanche, le jour de la résurrection du Christ) que les chrétiens se réunissaient pour rompre le pain :   Le premier jour de la semaine, nous étions rassemblés pour rompre le pain” (Ac 20, 7a). l'Eucharistie, le sacrement de l'amour

Depuis ce temps là la célébration de l'Eucharistie s'est perpétuée, de sorte qu'aujourd'hui nous la rencontrons partout dans l'Église, avec la même structure fondamentale. Elle demeure le centre de la vie de l'Église.

Les évangélistes Matthieu, Marc et Luc ainsi que l'apôtre Paul nous ont transmis le récit de l'institution de l'Eucharistie. Quant à Jean, dans son évangile, il rapporte les paroles de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm, paroles qui préparent l'institution de l'Eucharistie : “Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Moi, Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.” (Jn 6, 33.35)“Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps. »” (Mc 14, 22).

“Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna,disant : « Prenez, ceci est mon corps. »” (Mc 14, 22).30028_1339389615785_1562501991_30833675_3925414_n-1-.jpg

Partager cet article
Repost0
2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 22:49

L’arrivée du mois de Mai oriente nos mémoires et nos cœurs vers l’existence du

« MOIS DE MARIE », un mois où toute l’Eglise intensifie sa reprise de contact, si l’on peut dire, avec la Vierge Marie qui nous conduit toujours à une plus grande union à son Fils Jésus-Christ


 Le « mois de Marie » qui est le plus ancien des mois consacrés, vit le jour à Rome, peut-être autour du collège romain des Jésuites, d’où il se diffusa dans les Etats Pontificaux, puis dans le reste de l’Italie et enfin dans toute la catholicité.

Fête de la Immacule 078
La promotion du « mois de Marie » doit beaucoup aux Jésuites, singulièrement au P. Jacolet qui publia le « Mensis Marianus » à Dillingen en 1724, au P. Dionisi qui publia le « mese di Maria », à Rome en 1725, et au P. Lalomia qui publia le « mese di Maria assia il mese di maggio » à Palerme en 1758. Après eux, vint le « mese di Maria » que publia le P. Alphonse Muzzarelli à Ferrare en 1785, qui connut plus de cent cinquante éditions en un siècle, et qui fut traduit en français, en espagnol, en portugais, en anglais et en arabe. Avec le P. Muzzarelli, il ne s’agit plus de méditer seulement la vie, les vertus et les privilèges de la Sainte Vierge, mais, de s’en inspirer pour sanctifier la vie quotidienne en pratiquant chaque jour une vertu.

Ainsi, chaque jour du mois du mai, les fidèles méditent une vérité de la vie chrétienne en fonction de laquelle ils s’imposent une pratique particulière, puis font une invocation et chantent un cantique à Marie.

 

Marie

En la suivant, on ne dévie pas,
En la priant, on ne désespère pas,
En pensant à elle, on ne se trompe pas
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas,
Si elle te guide tu ne connaîtras pas la fatigue,
Si elle est avec toi, tu es sur d’arriver au but.

( Saint Bernard )


 

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 08:17

AX83CA5KAHH2CABI4IOGCASSU5E7CAXEE3R6CAGBX1T4CAT6IR2ZCAJHRQ9

 

Message de Benoît XVI pour la 47ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, qui a lieu chaque année le IVe dimanche de Pâques - dit « du Bon Pasteur » -, cette année, le 25 avril. Benoît XVI rappelle aussi trois aspects « essentiels » au témoignage sacerdotal : « l’amitié avec le                 Christ », « le don total de soi à Dieu » et la « communion dans l’amour ».

Vénérables Frères dans l’Épiscopat et dans le Sacerdoce, chers frères et sœurs !

La 47ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations que nous célébrerons le 4ème dimanche de Pâques – dimanche du « Bon Pasteur » – le 25 avril 2010, me donne l’occasion de proposer à votre méditation un thème qui est bien en harmonie avec l’Année Sacerdotale : Le témoignage suscite des vocations. En effet, la fécondité de la proposition vocationnelle dépend avant tout de l’action gratuite de Dieu ; mais, comme le confirme l’expérience pastorale, elle est aussi favorisée par la qualité et par la richesse du témoignage personnel et communautaire de ceux qui ont déjà répondu à l’appel du Seigneur dans le ministère sacerdotal et dans la vie consacrée : leur témoignage peut susciter chez d’autres le désir de répondre à leur tour, avec générosité, à l’appel du Christ. Ce thème est donc étroitement lié à la vie et à la mission des prêtres et des personnes consacrées. C’est la raison pour laquelle je voudrais inviter tous ceux que le Seigneur a appelés à travailler dans sa vigne, à renouveler la fidélité de leur réponse, surtout en cette Année Sacerdotale ouverte à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, exemple toujours actuel de prêtre et de curé.

 

 

Le témoignage suscite des vocations

Déjà dans l’Ancien Testament, les prophètes savaient qu’ils étaient appelés à témoigner par leur existence de ce qu’ils annonçaient, et ils étaient prêts à affronter même l’incompréhension, le rejet, la persécution. La mission que Dieu leur confiait les impliquait complètement, ils avaient au cœur comme un « feu dévorant » qu’on ne peut contenir (cf. Jr 20,9) et ils étaient prêts à mettre au service du Seigneur non seulement leur voix, mais aussi tous les aspects de leur existence. Dans la plénitude des temps, il appartiendra à Jésus, l’envoyé du Père (cf. Jn 5,36), de témoigner, par sa mission, de l’amour de Dieu à l’égard de tous les hommes sans distinction, avec une particulière attention aux plus petits, aux pécheurs, aux marginaux, aux pauvres. Il est, par excellence, le Témoin de Dieu et de sa volonté que tous soient sauvés. à l’aube des temps nouveaux, Jean-Baptiste, par sa vie entièrement consacrée à préparer les voies du Christ, témoigne que les promesses de Dieu s’accomplissent dans le Fils de Marie de Nazareth. Quand il le voit venir au Jourdain, où il baptisait, il le désigne à ses disciples comme « l’Agneau de Dieu, celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29). Son témoignage est si fécond, que deux de ses disciples « en l’entendant parler ainsi, suivirent Jésus » (Jn 1, 37).

De même, la vocation de Pierre, selon ce qu’écrit l’évangéliste Jean, passe par le témoignage de son frère André qui, après avoir rencontré le Maître et répondu à son invitation à rester avec lui, éprouve le besoin de lui faire part immédiatement de ce qu’il a découvert en « demeurant » avec le Seigneur : « Nous avons trouvé le Messie – autrement dit le Christ – et il l’amena à Jésus » (Jn 1, 41-42). C’est ce qui est arrivé aussi à Nathanaël, Barthélémy, grâce au témoignage d’un autre disciple, Philippe, qui lui communique avec joie sa grande découverte : « Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth » (Jn 1, 45). L’initiative libre et gratuite de Dieu rencontre et interpelle la responsabilité humaine de ceux qui accueillent son invitation à devenir, par leur propre témoignage, des instruments de l’appel divin. Ceci arrive encore aujourd’hui dans l’Église : Dieu se sert du témoignage des prêtres qui sont fidèles à leur mission pour susciter de nouvelles vocations sacerdotales et religieuses au service du peuple de Dieu. C’est la raison pour laquelle je désire rappeler trois aspects de la vie du prêtre, qui me paraissent essentiels pour un témoignage sacerdotal efficace.

L’amitié avec le Christ est un élément fondamental et reconnaissable de toute vocation au sacerdoce et à la consécration. Jésus vivait en constante union avec son Père, ce qui suscitait chez les disciples le désir de vivre la même expérience, en apprenant de Lui la communion et le dialogue incessant avec Dieu. Si le prêtre est l’« homme de Dieu », qui appartient à Dieu et qui aide à le connaître et à l’aimer, il ne peut pas ne pas cultiver une profonde intimité avec Lui, demeurer dans son amour, en faisant place à l’écoute de sa Parole. La prière est le premier témoignage qui suscite des vocations. De même que l’apôtre André annonce à son frère qu’il a rencontré le Maître, celui qui veut être disciple et témoin du Christ doit l’avoir « vu » personnellement, doit l’avoir connu, doit avoir appris à l’aimer et à demeurer avec Lui.

L’amitié avec le Christ est un élément fondamental et reconnaissable de toute vocation au sacerdoce et à la consécration.

Le don total de soi à Dieu est un autre aspect de la consécration sacerdotale et de la vie consacrée. L’apôtre Jean écrit : « Voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3, 16). Par ces mots, il invite les disciples à entrer dans la logique même de Jésus qui, dans toute son existence, a accompli la volonté du Père jusqu’au don suprême sur la croix. La miséricorde de Dieu se manifeste là dans toute sa plénitude : amour miséricordieux qui a vaincu les ténèbres du mal, du péché et de la mort. Le geste de Jésus qui, à la Dernière Cène, se lève de table, dépose ses vêtements, prend un linge dont il se ceint, et se penche pour laver les pieds des Apôtres, exprime le sens du service et du don manifestés dans son existence tout entière, en obéissance à la volonté du Père (cf. Jn 13, 3-15). à la suite de Jésus, toute personne appelée à vivre une consécration spéciale doit s’efforcer de témoigner de ce don total de soi à Dieu. C’est de cela que naît la capacité de se donner ensuite à ceux que la Providence lui confie dans le ministère pastoral, avec un dévouement complet, permanent et fidèle, dans la joie de se faire compagnon de voyage de tant de frères, pour qu’ils s’ouvrent à la rencontre avec le Christ et que sa Parole devienne lumière sur leur route. L’histoire de chaque vocation est presque toujours liée au témoignage d’un prêtre qui vit avec joie le don de lui-même à ses frères pour le Royaume des cieux. Ceci parce que le voisinage et la parole d’un prêtre sont capables de faire surgir des interrogations et de conduire à des décisions, même définitives (cf. Jean-Paul II, Exhort. ap. post-synod. Pastores dabo vobis, n. 39).

SMWWCA0EHDE3CACKW3WPCA4T3D9YCA00UX9WCA4WFYI8CA4H0UMACAEOPQONMMOCA1YX7D1CAK414GNCAUT3C71CAH42LHJCAC2V549CAUDH1ZJCAABE5L

Enfin, vivre la communion est un troisième aspect qui ne peut pas ne pas caractériser le prêtre et la personne consacrée. Jésus a indiqué la profonde communion dans l’amour comme signe distinctif de celui qui veut être son disciple : « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples : c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13, 35). De façon particulière, le prêtre doit être un homme de communion, ouvert à tous, capable de faire marcher dans l’unité tout le troupeau que la bonté du Seigneur lui a confié, en l’aidant à dépasser les divisions, à recoudre les déchirures, à aplanir les oppositions et les incompréhensions, à pardonner les offenses. Lorsque j’ai rencontré le Clergé d’Aoste en juillet 2005, j’ai dit que si les jeunes voient des prêtres isolés et tristes, ils ne se sentent certainement pas encouragés à suivre leur exemple. Ils restent perplexes s’ils sont amenés à penser que tel est l’avenir du prêtre. Il est au contraire important de réaliser la communion de vie qui leur révèle la beauté du sacerdoce. Alors le jeune dira : « Cela peut être un avenir également pour moi, on peut vivre ainsi » (Insegnamenti I, [2005], 354). à propos du témoignage qui suscite des vocations, le Concile Vatican II souligne l’exemple de charité et de collaboration fraternelle que doivent offrir les prêtres (cf. Décret Optatam totius, n. 2).

Je rappelle volontiers ce qu’a écrit mon vénéré Prédécesseur Jean-Paul II : « La vie des prêtres, leur dévouement absolu au peuple de Dieu, leur témoignage de service d’amour pour le Seigneur et son Église – un témoignage marqué du signe de la croix, acceptée dans l’espérance et la joie pascale –, leur concorde fraternelle et leur zèle pour l’évangélisation du monde sont les premiers et les plus convaincants des facteurs de la fécondité des vocations » (Pastores dabo vobis, 41). On pourrait dire que les vocations sacerdotales naissent du contact avec les prêtres, à la manière d’un précieux patrimoine qui est transmis par la parole, l’exemple et toute l’existence.

Ceci vaut également pour la vie consacrée. L’être même des religieux et des religieuses parle de l’amour du Christ quand ils le suivent en pleine fidélité à l’Évangile et en assument avec joie les critères de jugement et de comportement. Ils deviennent « signe de contradiction » pour le monde, dont la logique est souvent inspirée par le matérialisme, l’égoïsme et l’individualisme. Parce qu’ils se laissent conquérir par Dieu en renonçant à eux-mêmes, leur fidélité et la force de leur témoignage continuent de susciter dans le cœur de tant de jeunes le désir de suivre le Christ à leur tour et pour toujours, de façon généreuse et absolue. Imiter le Christ chaste, pauvre et obéissant, et s’identifier à Lui : tel est l’idéal de la vie consacrée, témoignage du primat absolu de Dieu dans la vie et l’histoire des hommes. Tout prêtre, tout consacré, toute consacrée qui est fidèle à sa vocation communique la joie de servir le Christ et invite les chrétiens à répondre à l’appel universel à la sainteté. Par conséquent, l’exemple de ceux qui ont déjà dit leur « oui » à Dieu et au projet de vie qu’Il a sur chacun, est indispensable pour promouvoir les vocations spécifiques au ministère sacerdotal et à la vie consacrée, pour rendre plus fort et plus incisif l’appel vocationnel. Le témoignage personnel, fait de choix existentiels et concrets, encouragera les jeunes à prendre, à leur tour, des décisions exigeantes qui engagent leur avenir. Pour les aider, il faut cet art de la rencontre et du dialogue capable de les éclairer et de les accompagner, grâce surtout à l’exemplarité d’une existence vécue comme une vocation. C’est ce qu’a fait le Saint Curé d’Ars : en contact permanent avec ses paroissiens, il « enseignait surtout par le témoignage de sa vie. A son exemple, les fidèles apprenaient à prier » (Lettre pour l’Indiction de l’Année Sacerdotale, 16 juin 2009).

Que cette Journée Mondiale puisse offrir encore une fois une précieuse occasion à beaucoup de jeunes pour réfléchir sur leur propre vocation, en y adhérant avec simplicité, confiance et pleine disponibilité ! Que la Vierge Marie, Mère de l’Église, protège tout germe de vocation, si petit soit-il, dans le cœur de ceux que le Seigneur appelle à le suivre de plus près ; qu’elle fasse en sorte qu’il devienne un arbre robuste, chargé de fruits pour le bien de l’Église et de l’humanité tout entière ! Je prie pour cela et j’accorde à tous la Bénédiction Apostolique.

 

Partager cet article
Repost0
1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 22:54


Messe chrismale : homélie de Mgr. Rey : "on organise peu ou prou, ce que les spécialistes de la stratégie d’influence appellent un scénario de « panique morale"

Chers frères,

La célébration de ce jour ne peut s’abstraire des tourmentes médiatiques qui touchent encore notre Eglise, en particulier la personne du St Père. Les attaques contre Benoît XVI se sont répétées depuis le début de son pontificat : On le traite dès son arrivée de « Panzer Kardinal » et on le soupçonne, dans son passé, d’avoir entretenu des connivences politiques avec les jeunesses hitlériennes. Ensuite, on le taxe d’islamophobe après son discours à Ratisbonne, lorsqu’il dénonça l’intégrisme religieux d’une foi qui oublie la raison.

Il y a un an à peine, la curée médiatique se déchaîne à l’occasion de la levée des excommunications prononcées à l’égard des évêques attachés à Mgr Lefèvre, et suite aux propos négationnistes de Mgr Williamson. On met en cause son pseudo conservatisme moral au moment où éclate la polémique au sujet de la fillette brésilienne, qui avait subi un avortement. Quelques jours plus tard, les déclarations détournées de leur contexte, pour ne pas dire falsifiées, attribuées à Benoît XVJ au sujet du SIDA en Afrique et l’usage des moyens prophylactiques, sont brocardés par les nouveaux censeurs.

Récemment encore, le procès de béatification de Pie XII fournit l’occasion aux détracteurs de se mobiliser à l’encontre d’un pape qu’on juge complice, par son silence, du drame de la Shoah. Là encore, en relisant l’histoire à la sauce d’interprétations sélectives et bardée de préventions, on se livre à un procès en règle. On témoigne à charge contre l’entreprise de restauration idéologique à laquelle s’adonnerait Benoît XVI. Aujourd’hui, le déchaînement médiatique monte d’un cran : le pape aurait essayé d’étouffer des abus sexuels commis par des membres du clergé. Il se serait tu. Il aurait feint d’ignorer le scandale. Par un renversement d’argument, voici qu’on retourne désormais contre le successeur de Pierre, les déclarations lucides, fermes et exigeantes qu’il avait adressées aux chrétiens d’Irlande, aux victimes de ces gestes honteux, et à ceux qui les auraient commis. On met en exergue les imprudences et les défaillances dans la prévention et le traitement judiciaire de certains responsables de l’Eglise pour mieux incriminer celle-ci de tenir un double discours, de demeurer inerte, de céder à l’hypocrisie, en s’accrochant au célibat des prêtres. En effet, on induit un lien supposé entre la discipline du célibat et les conduites perverses, en occultant au passage le fait que près des 3/4 des actes de pédophilie se produisent à l’intérieur des familles.

En additionnant ainsi des cas particuliers exhumés du passé, en accréditant des rumeurs, en caricaturant les positions de l’Eglise, en pratiquant l’effet de loupe sur des déviances pathologiques et avérées de tel ou tel prêtre ou religieux, en valorisant la théâtralisation émotionnelle de ces actes (qui sont en eux-mêmes infâmes), mais aussi en amplifiant des statistiques, reprises ensuite en boucle sur les radios, TV, internet…(comme si les chiffres avancés étaient paroles d’Evangile)… on organise peu ou prou, ce que les spécialistes de la stratégie d’influence appellent un scénario de « panique morale » (cf Jenkins). La ficelle est bien connue : elle a très bien fonctionné pour la légalisation de l’avortement, l’officialisation des unions homosexuelles et de l’homoparentalité dans certains pays, la recherche biomédicale sur l’embryon… Le gonflement et l’exagération des chiffres est un plat que l’on sert régulièrement pour organiser une anesthésie des consciences et un lynchage d’opinions. On exploite le filon des drames individuels pour justifier puis légaliser des transgressions éthiques.

Oui, chaque acte de pédophilie est de trop. Le scandale touche les victimes traumatisées par ces actes abominables. Mais le scandale atteint aussi pour l’Eglise puisqu’il s’agit d’un déni de sa mission. Ces actes jettent un désaveu global sur tant de prêtres et de religieux dévoués qui assument avec honnêteté et droiture les exigences de leur ministère et de leur état, en particulier le célibat. Il ne s’agit pas de dissimuler les faits, ni de disculper les coupables. Le pape l’a souligné avec conviction : « il faut extirper la plaie des abus ». Mais ne nous laissons pas enfermer dans des amalgames, échappons aux conditionnements médiatiques, distançons-nous des incantations proférées dans l’intention de porter un soupçon généralisé sur l’Eglise et sur le clergé. Pourquoi ces tornades médiatiques à répétition, à raison d’une par jour ou d’une par mois ? Pourquoi ce harcèlement ? Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l’autorité de l’Eglise au moment où des choix décisifs dans l’ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l’Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l’homme ses principes d’humanité.

Sans sombrer dans la paranoïa victimale du complot, le traitement orchestré qu’on inflige à l’Eglise nous conduit à la lucidité, au courage, à la résistance spirituelle et intellectuelle et à adopter une posture du dissentiment par rapport au prêt à penser totalitaire. On ne peut se laisser abuser ou intimider par le tintamarre qui vise à préparer l’opinion publique. « il est quelquefois bon de paraître laid, quand le miroir est bosselé ! ». Il ne s’agit ni de se résigner comme si l’effacement culturel du christianisme était inéluctable, ni de ressusciter de manière nostalgique le passé.

« Les médias sont souvent comme le verglas, il faut faire avec… » me disait un confrère évêque à Lourdes. Nous devons exister ni contre eux, ni à cause d’eux ! Nous n’existons pas du fait qu’on parle de nous, en vertu de notre image ! Dans une société du spectacle et de la représentation, notre parti pris doit être celui de l’intégrité (morale et intellectuelle) et celui de l’annonce de l’Évangile.

C’est à l’audace du témoignage que nous devons rendre au monde que le pape Benoît XVI convie tous les chrétiens et en particulier les prêtres et les consacrés.

1) Il les invite d’abord à donner le témoignage de l’exemplarité

Si Jésus Christ est à la fois le messager de la Bonne Nouvelle et le message de la Bonne Nouvelle adressée à notre monde, notre vie chrétienne doit tendre à coïncider avec ce qu’elle annonce. Cette cohérence a pour nom la sainteté (c’est-à-dire l’union à Dieu). La sainteté ne consiste pas à tenir la place du héros à l’avant scène, sous les feux de la rampe, mais à se laisser traverser par une lumière intérieure qui nous excède et nous brûle au passage. Va-t-on vers la lumière pour mieux voir ou pour mieux y briller ?

L’exemplarité du prêtre doit être celle de la rectitude morale et de la probité par l’humble pratique des vertus chrétiennes, la discipline de vie, l’accompagnement régulier, la correction fraternelle, l’enracinement personnel et communautaire dans la prière et dans les sacrements. Qu’on ne puisse jamais nous appliquer à nous-mêmes les paroles prononcées par Jésus à l’adresse des Pharisiens : « Ils disent et ne font pas », et pire, « ils font le contraire. »

2) Notre témoignage doit être également celui de la bonté.

Madeleine Delbrel écrivait : « Pour un homme, rencontrer la bonté du Christ dans le prêtre, c’est être rencontré soi-même pour ce qu’on est ! Une rencontre qui nous affirme que nous existons, qui nous rend présent à nous-mêmes, qui marche avec nous-mêmes. »

Pour le prêtre, le témoignage de la bonté est celui de sa charité pastorale. A travers lui, c’est l’humanité du Christ que nous découvrons. Son écoute. Son amitié. Sa proximité. Son attention. Sa considération.

La bonté du curé d’Ars, icône de la miséricorde divine, attirait dans son confessionnal des foules de pécheurs. Si le Christ a dit à chacun de ses prêtres « va », notre monde blessé s’adresse à la bonté des prêtres pour lui dire « viens ». Seule la bonté peut percer le mur de l’indifférence dans laquelle s’enferment tant de nos contemporains. Elle les convainc qu’ils valent plus que leurs actes, qu’ils ne sont pas l’otage de leur passé (aussi difficile qu’il ait été), que la miséricorde de Dieu précède toujours notre retour à Lui.

3) Notre témoignage sera aussi celui de la Croix.

Dans les Ecritures, le pastorat de Jésus s’enracine toujours dans la Passion (Jn 10 et Heb 13, 20). Jésus berger ne relève pas d’abord d’un style bucolique mais d’une dramaturgie sacrificielle. Autrement dit, ce qui rend sacerdotal le ministère du prêtre, c’est la référence indépassable à la Passion de Jésus, au don de soi pour la vie du monde.

Cette Croix, chaque prêtre l’embrasse au jour de son ordination. Elle fait corps avec sa vie et avec son ministère. Il la célèbre à chaque messe. Les échecs, les incompréhensions, les aridités, les résistances jalonnent la route du Golgotha que nous devons tous parcourir. « La croix est l’échelle du ciel », disait saint Jean-Marie Vianney. Elle éprouve notre fidélité quotidienne. « Il faut avoir un cœur de longue haleine : les grands desseins ne se font qu’à force de patience. Les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre » disait François de Sales. L’échelle du temps de la fécondité du ministère du prêtre dépasse la durée de sa vie. Dans un monde crispé sur l’efficacité de tout, tout de suite, notre témoignage sera celui de la persévérance, de la germination secrète pour servir l’œuvre de l’Esprit. Nous marchons de nuit. Fidélité dans le temps. Fidélité dans le compagnonnage de nos communautés. Fidélité dans nos amitiés. Fidélité où tout homme, quelque soit sa trajectoire de vie, doit pouvoir trouver en nous la vigilance des vierges sages, ou de Marie-Madeleine rejoignant tôt matin, le tombeau vide.

4) Notre témoignage sera enfin celui du service.

Dans sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit : « Non ce n’est pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ, que nous proclamons. Quant à nous-mêmes, nous nous proclamons comme vos serviteurs, à cause de Jésus » (2 Cor 4, 5) Quiconque exerce une autorité dans l’Eglise doit se comporter à l’inverse de ce qui se passe ordinairement dans les sociétés humaines, où les chefs font sentir leur pouvoir. « Si quelqu’un veut être le premier parmi vous, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous », enseigne Jésus aux siens. (Mc 9,35)

Le pape Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, a développé prophétiquement les thèmes de cette diaconie :

« diaconie de la vérité » (cf Jean-Paul II). A l’heure du subjectivisme, du relativisme, du primat donné à l’émotif, Benoît XVI nous a rappelé que la foi couronne la raison. Elle l’anoblit. Elle sauve la raison tout à la fois du rationalisme et du fondamentalisme. Grâce à la raison, la foi est en même temps attestation de la vérité et « conversation avec le monde » (Paul VI) Elle est catéchèse.

« diaconie du pauvre » , dans sa première encyclique (Deus Caritas est), et dans sa dernière (Caritas in veritate), le pape souligne que, non seulement l’homme mais le pauvre doit être au centre de l’économie, pour que celle-ci soit humanisante. La charité est un impératif constitutif de notre foi.

« diaconie de la vie et de l’amour humain » . Menacés par l’instrumentalisation de la vie et la prétention de l’homme de se définir par lui-même, le Souverain Pontife nous rappelle sans cesse (à la suite de Jean-Paul II), que la vie est un don de Dieu, que la dignité de la personne humaine doit être respectée depuis la conception jusqu’à la fin naturelle, que le corps n’est pas un simple matériau de laboratoire, que l’homme ne peut décider par lui-même qui doit vivre et qui doit mourir, que l’amour humain se fonde sur l’altérité et la différence sexuelle.

Benoît XVI a abondamment parlé du service de la liturgie, qui doit refléter l’unique prière du peuple sacerdotal. La liturgie a été blessée quand on l’a réduite à l’auto-célébration de la communauté, à l’animation conviviale de groupe, au bavardage ou à la compilation de bons sentiments. Certains l’ont aussi récupérée pour légitimer leurs dissidences théologiques. La liturgie, nous a rappelé le Saint-Père, doit manifester l’unité de notre foi, son orthodoxie et sa catholicité.

Paul VI donnait une belle définition de l’expérience chrétienne : « Les chrétiens doivent habiter le monde en venant de son avenir ». Benoît XVI a reçu la mission, et donc la grâce qui y est attachée, de dessiner pour l’Eglise aujourd’hui les contours de l’espérance qui nous unit. C’est en cultivant le sens de la liturgie, du service de la vérité, de la charité et de la vie… que l’Eglise répond aux attentes spirituelles de notre temps et qu’elle l’évangélise.

En cette messe chrismale, redisons ensemble notre volonté filiale de prier pour le ministère pétrinien de Benoît XVI, d’inscrire résolument notre engagement sacerdotal et missionnaire à sa suite, et de tracer sous sa houlette le sillon de l’Evangile.

+ Dominique Rey

Messe chrismale – Cathédrale Notre Dame de la Seds



Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : PAROISSE ST VINCENT DE PAUL
  • : Notre communauté s’est engagée à suivre Jésus Christ en Croix, à vivre dans la JOIE de la bonne nouvelle que Jésus Christ nous a apportée et qui renforce notre détermination.Suivre les pas de Notre Seigneur Jésus Christ, donner de l’amour pour obtenir plus d’amour, mieux servir nos frères les plus pauvres et les plus abandonnés.
  • Contact

Profil

  • MISSIONNAIRES DU CHRIST MAITRE
  • Suivre les pas de notre Seigneur Jésus Christ.  
Paroisse St Vincent de Paul
04 94 89 55 45
paroissemontety@orange.fr
  • Suivre les pas de notre Seigneur Jésus Christ. Paroisse St Vincent de Paul 04 94 89 55 45 paroissemontety@orange.fr

LA COLOMBIE

Drapeau animé de Colombie par Pascal Gross

Recherche

JMJ MADRID 2011 - ON Y ETAIT -

  IMGP1248

 

 

  

  
  

MESSE EN ESPAGNOL

 spain_lc.gif (36154 bytes)6696 101422716271 513206271 2196564 5357891 n[1]

SAMEDI 29 MARS 2014

A 16 H 00 HEURES


HORAIRES DES OFFICES

 

MARDI : Office et messe à 8 h 30

Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi

Messe à 18 h 00

 

Dimanche

Chapelle de la Transfiguration

messe à 9 h 30

A l'Eglise de Montéty

Messe à 10 h 45

 

CHAQUE MARDI DE 10H30 A 11H30

PRIERES DES MERES A LA CHAPELLE

 

CHAPELET A LA CHAPELLE

JEUDI 16 H - 18 H

LA JUSTICE EST UN DON 

VIENS ! SUIS-MOI !